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Couverture mobile

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Les évolutions technologiques renversent les pratiques, et le smartphone en est l’exemple concret. Il y a encore moins de 15 ans, un téléphone n’était utilisé que pour passer des appels et envoyer des messages. Aujourd’hui les usages sont différents et la démocratisation de l’« Internet mobile » y est pour beaucoup. Et ces usages touchent chaque aspect de la vie, la mobilité (co-voiturage, plateforme de réservation), la consommation (e-commerce), la formation (MooC), les interactions sociales (réseaux sociaux), et de façon plus large l’accès aux services dématérialisés (impôts, carte grise, banques…).

La disponibilité d’une couverture mobile performante représente donc un enjeu essentiel pour assurer les territoires, les entreprises et les citoyens de tirer le meilleur profit de ses opportunités, qu’elles soient pour l’aménagement, l’attractivité, ou la compétitivité.
Se pose donc la problématique de l’accès satisfaisant de chaque citoyen, entreprise, et collectivité à une couverture mobile de qualité.
Aujourd’hui nous connaissons 3 générations de réseaux mobiles, 2G, 3G, 4G, qui ne garantissent pas les mêmes usages.

Quelques différences :

Déployée en France dans les années 1990, la 2G, pour deuxième génération est le tout premier réseau de téléphonie mobile à utiliser une technologie numérique, plus fiable (grâce à un chiffrement des données transmises) et plus performante que la 1G. Dotée d’un débit de transmission de 9,6 kbps maximum (GSM), la 2G permet de :

Emettre / Recevoir des appels vocaux.
Envoyer / Recevoir des SMS (Short Message Service), MMS (Multimedia Message Service).

En 2020, malgré certaines zones rurales ou peu densément peuplées qui se situent en zones auparavant qualifiées de « zone blanche », le réseau mobile de deuxième génération est plutôt bien déployé sur le territoire français avec près de 98% de couverture.

La 3G (troisième génération de réseaux mobiles), qui en Europe utilise la norme UMTS (Universal Mobile Télécommunication System), offre un accès à l’Internet haut débit, entre 144 kbit/s et 2 Mbit/s, avec un débit moyen de quelques centaines de Kbit/s. Ce qui vous permet notamment de :

Télécharger plus rapidement des données, des applications ou bien des jeux.
Envoyer des vidéos.
Regarder des vidéos en streaming sur YouTube, Dailymotion, etc…
Faire de la visio-conférence.
Accéder à la TV mobile.
Bénéficier du GPS

En France, le réseau 3G fonctionne sur les bandes de fréquences 900 MHz et 2100 MHz.
Notons que la 3G a connu trois évolutions successives qui ont permis de démocratiser l’utilisation de la data et de l’« Internet mobile ».

Déployée en France en 2013, la 4G (quatrième génération de réseaux mobiles) donne aux utilisateurs l’opportunité d’accéder à l’Internet très haut débit. Elle permet, entre autres, de :

Transférer rapidement des fichiers volumineux (photos, musiques, vidéos, etc.).
Visionner des vidéos en HD.
Faire des appels vidéo de meilleure qualité.

La 4G est basée sur la norme LTE (Long Term Evolution) dont le débit théorique atteint les 150 Mbit/s, l’équivalent de la fibre optique pour la technologie filaire.
Les bandes de fréquences utilisées par les 4 principaux opérateurs en France métropolitaine pour la 4G sont :

700 MHz
800 MHz
1,8 GHz
2,1 GHz
2,6 GHz

Selon l’ARCEP (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes), avec la 4G, « l’utilisateur dispose ainsi d’une connexion environ 3 fois plus rapide qu’en 3G (résultat constaté sur les débits médians) ».

Aujourd’hui les usages et la dématérialisation des actes administratifs et économiques (e-commerce, déclaration d’impôts, consultation des comptes bancaires etc…) sont devenus incontournables. Il est donc indispensable de disposer des infrastructures réseaux garantissant un accès neutre à celui-ci, pour assurer une utilisation dans des conditions optimales des services dématérialisés.

Or à ce jour, malgré l’accord du New Deal sur la téléphonie mobile qui assure la construction à venir de « 5000 points hauts par opérateur », la couverture mobile est loin d’être équitable sur le bassin de vie montluçonnais.

De nombreux facteurs influent sur la qualité de service de la téléphonie mobile comme par exemple le relief, des arbres, le nombre d’appareils connectés en simultané, le téléphone l’orientation des antennes, la bande de fréquence utilisée, la taille du réseau ou encore l’épaisseur des murs.
Parmi ces facteurs certains sont facilement contournables, comme le dimensionnement du réseau qui doit être déterminé en amont en concertation avec les pouvoirs publics de façon à anticiper les évolutions de population.

Les opérateurs de téléphonie mobile n’ont pas déployé leur réseau sur toutes les zones, ainsi il est important de diffuser une information claire et précise sur les opérateurs actifs de façon à permettre aux citoyens de choisir leurs forfaits mobiles en connaissance de cause.
Enfin il existe des solutions techniques personnelles pour améliorer localement la qualité de son réseau mobile à l’intérieur des locaux (cf guide ci-après).
Vous retrouverez ces solutions dans les guides mis à votre disposition en téléchargement ci-après.

Guide des solutions en vue d’améliorer la réception du réseau mobile à l’intérieur des bâtiments

Guide

Pour suivre l’évolution du réseau de la téléphonie mobile à proximité de chez vous :

https://www.monreseaumobile.fr/

Suivi du New Deal Mobile

https://www.arcep.fr/cartes-et-donnees/new-deal-mobile.html

Connaitre le statut du réseau mobile de votre opérateur :

Bouygues Telecom
Free
Orange
SFR

Lorsque vous rencontrez des incidents qui concernent les lignes téléphoniques (cables à terre, poteaux déterioré etc…) vous pouvez agir en faisant remonter l’information pour faciliter et accélérer les réparations et le rétablissement du signal.

https://dommages-reseaux.orange.fr/dist-dommages/app/home